Comment nos jeunes se sentent-ils?
Souvent étiquetés de naïves, irresponsables et autres clichés, la population dont l’âge varie entre 14 et 25 ans n’est souvent pas ou mal écouté, dans beaucoup de société, notamment dans les pays sous-développés ou en voie de développement.
Conscientes que cette génération constitue l’avenir des prochaines décennies, l’UNICEF et Gallup qui collaborent sur le projet « l’enfance en évolution », ont réussi une étude globale, reposée sur un échantillon de 21 mille personnes, des jeunes de 14-25 ans et des moins jeunes de 40 ans et plus, dans 21 pays.
Une conscience ancrée
Bien que le fossé générationnel entre les jeunes de 14-25ans et les 40 ans et plus soit grand notamment quand il s’agit de la technologie et son utilisation. On comprend mieux quand on sait que l’année 1996, qui a connu la naissance du dernier de nos jeunes, était le début d’une ère interminable d’innovation High-Tech qui a changé le monde, plus vite et plus rapidement que les aînés ont pu imaginer ou suivre par la suite.
Le fossé concerne non seulement l’utilisation mais aussi les opinions vis-à-vis des risques et avantages.
77% des jeunes de 21 pays utilisent internet au quotidien, contre 52% de la tranche de 40 et plus. Un pourcentage qui varie selon le niveau des revenus des pays. Les pays à revenu élevé connaissent 90% d’accès à internet, contre 55% dans les pays où les jeunes ont du mal à s’en sortir, comme le Maroc.
Le respect de la vie privé est le sujet qui fait couler le plus d’encre depuis l’apparition des réseaux sociaux. Ceci peut être une source d’inquiétude pour plusieurs. L’étude a mentionné que les jeunes s’inquiètent moins de cet aspect, 25%, contre 36% chez les personnes âgées de 40 et plus.
Le fossé s’avère grand sur cette problématique, mais ceci n’empêche pas les deux partie d’être proche dans les longueurs d’onde sur plusieurs autres thématiques, tel que le souhait de repousser l’age du mariage, pour les hommes et les femmes, plus que l’âge légal en vigueur actuellement. Au Maroc, plus de 55% expriment ce souhait.
Le fardeau de la vie moderne
Sous le masque d’une génération naïves qui a tout sous mains, se cache un visage, plutôt anxieux et triste. 36% des jeunes affirment se sentir souvent angoissés, préoccupés ou nerveux, contre 30% de leurs ainés.
19% des jeunes se sentent déprimés, contre 15% de leurs ainés.
Des chiffres alarmant, qui bien qu’ils montrent que beaucoup de jeunes ont affirmé souffrir de pression social, due à la modernisation de la vie, la majorité de ces jeunes ont la conviction que l’avenir sera meilleur, que le monde qui les entoure évolue, change et s’améliore.
48% de ces jeunes voient aussi que le bien être mental des enfants aujourd’hui est meilleur que celui de leurs parent. Ainsi, les jeunes d’au moins 15 pays sur 21, sont plus susceptibles que leurs aînés que la qualité de l’éducation, les soins de santé, la possibilité des jeux, accès aux aliment et à l’eau potable, se sont nettement amélioré.
Cette étude a aussi mi la lumière de l’intérêt que porte les jeunes aux problématique plus globale, tel que le changement climatique, et l’importance que les décideurs politique écoutent les enfants et les jeunes, l’importances de traiter avec égalité et tolerance la communauté LGBTQ+, traiter la femme à pied égal que l’homme.
La collaboration de l’UNCEF et Gallup sur cette étude appelle essentiellement à l’écoute des enfants et des jeunes, afin de s’assurer qu’ils puissent mener une vie équilibrée, épanouie et sans danger.
Les résultats obtenus de cette étude affirment que les clichés attribués aux jeunes comme étant, naïves, ils ont tout à leur dû et se croient tout permis, ne sont étayés par aucune donnée.
L’expérience a montré que dans les moments les plus sensibles et critiques, tel la pandémie Covid-19 et la crise climatique actuelle, les jeunes ne baissent pas les bras. Ils gardent toujours l’espoir d’un avenir plus prospère et stable, meme en luttant contre l’anxiété, l’incertitude, la depression, le stress, et autres formes de pressions.
